2 octobre 2009
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... des insectes mutants bien sur!!
Je viens de regarder un film "d'horreur" et je suis en train de regretter mon "erreur"... Bah oui, comment vais-je bien pouvoir dormir...
Du coup je réfléchi, je pense, je songe, et la question qui m'a conduite à vous écrire une bafouille est la suivante: "pourquoi prend-on à ce point la peine de nous faire peur?"...
On passe son enfance à craindre le croquemitaine, à regarder sous le lit avant de se coucher, à craindre la vilaine sorcière du conte de fée, et quand on est adulte, on regarde des films qui font ressurgir ces peurs...
On ne regarde plus sous le lit, non, néanmoins, même les plus kékosses de ces messieurs peinent à trouver le sommeil après avoir affronté un de ses générateurs de cauchemards pour adultes.
Certains diront que redevenir un enfant face à sa peur est un procédé qui permet de continuer à progresser... Soit, admettons...Vous trouvez pas qu'il y a suffisamment de quoi avoir peur dans la vie de tous les jours pour ne pas avoir besoin de miscellanées halloweenesques?
La menace terroriste, le nucléaire, la disparition prochaine des abeilles (ça je vous assure que vous devriez en avoir peur!!), payer le loyer et les factures le mois prochain (oui, avec la crise, il y a des gens que ça doit terrifier), autant de sources de cauchemards,...
Oui, mais pas de "saines" sources de peur... Cette peur primaire qu'on ressent quand on est petit face à quelque chose d'irrationnel...
Les nouvelles créatures qui peuplent nos dessous de lit sont aussi réelles que les sorcières, les vampires, et autres croquemitaines...
Est-ce qu'au-delà de la peur que nous pouvons ressentir, le fait de nous retrouver comme des enfants sans autre défense que le souvenir lointain des paroles rassurantes d'une maman ne sera pas le vrai petit plaisir recherché? "Ca n'existe pas" "Je ne devrais pas avoir peur, c'est si bête, pis les effets spéciaux étaient mauvais"... Non? Vous ne vous reconnaissez pas un peu là-dedans? Je suis sûre que si, tout simplement parce que nous recherchons tous un moyen basique de nous rassurer... Et que le tout premier, c'est Maman qui l'a murmuré à votre oreille un soir de cauchemard: "la sorcière du livre n'existe pas"...
Oui je sais, je me pause des questions existancielles de haut vol ce soir,...
Peut-être ferais-je mieux d'aller regarder sous mon lit, avant de sombrer dans le sommeil du juste...
Je viens de regarder un film "d'horreur" et je suis en train de regretter mon "erreur"... Bah oui, comment vais-je bien pouvoir dormir...
Du coup je réfléchi, je pense, je songe, et la question qui m'a conduite à vous écrire une bafouille est la suivante: "pourquoi prend-on à ce point la peine de nous faire peur?"...
On passe son enfance à craindre le croquemitaine, à regarder sous le lit avant de se coucher, à craindre la vilaine sorcière du conte de fée, et quand on est adulte, on regarde des films qui font ressurgir ces peurs...
On ne regarde plus sous le lit, non, néanmoins, même les plus kékosses de ces messieurs peinent à trouver le sommeil après avoir affronté un de ses générateurs de cauchemards pour adultes.
Certains diront que redevenir un enfant face à sa peur est un procédé qui permet de continuer à progresser... Soit, admettons...Vous trouvez pas qu'il y a suffisamment de quoi avoir peur dans la vie de tous les jours pour ne pas avoir besoin de miscellanées halloweenesques?
La menace terroriste, le nucléaire, la disparition prochaine des abeilles (ça je vous assure que vous devriez en avoir peur!!), payer le loyer et les factures le mois prochain (oui, avec la crise, il y a des gens que ça doit terrifier), autant de sources de cauchemards,...
Oui, mais pas de "saines" sources de peur... Cette peur primaire qu'on ressent quand on est petit face à quelque chose d'irrationnel...
Les nouvelles créatures qui peuplent nos dessous de lit sont aussi réelles que les sorcières, les vampires, et autres croquemitaines...
Est-ce qu'au-delà de la peur que nous pouvons ressentir, le fait de nous retrouver comme des enfants sans autre défense que le souvenir lointain des paroles rassurantes d'une maman ne sera pas le vrai petit plaisir recherché? "Ca n'existe pas" "Je ne devrais pas avoir peur, c'est si bête, pis les effets spéciaux étaient mauvais"... Non? Vous ne vous reconnaissez pas un peu là-dedans? Je suis sûre que si, tout simplement parce que nous recherchons tous un moyen basique de nous rassurer... Et que le tout premier, c'est Maman qui l'a murmuré à votre oreille un soir de cauchemard: "la sorcière du livre n'existe pas"...
Oui je sais, je me pause des questions existancielles de haut vol ce soir,...
Peut-être ferais-je mieux d'aller regarder sous mon lit, avant de sombrer dans le sommeil du juste...